Paroles d’Experts : E. CHEVEE & P. POSSEME – Interview La Tribune

Paroles d’Experts : E. CHEVEE & P. POSSEME – Interview La Tribune

Paroles d’Experts Agefice : Expert en accompagnement de dirigeants

Les dirigeants d’entreprise ont besoin de maîtriser les nouvelles techniques, d’apprendre les nouvelles méthodes de management et de se tenir au courant des nouvelles réglementations. Afin de bénéficier du droit à la formation professionnelle, ils versent chaque année une contribution à un fonds d’assurance formation. Éric CHEVEE, président, et Pierre POSSEME, vice-président de l’AGEFICE en disent davantage sur les financements possibles et sur les besoins des dirigeants.

Chaque chef d’entreprise non salarié en France verse une contribution mutualisée dès le premier euro à un fonds d’assurance formation. Dans un monde qui évolue et dans lequel le numérique est bien présent, l’AGEFICE offre aux dirigeants la possibilité de financer leurs besoins en formation professionnelle. Au travers de ses dispositifs spécifiques, elle permet à ses ressortissants d’accéder à des formations adaptées à leurs besoins et adaptées à leurs contraintes. Les formations proposées sont ainsi majoritairement courtes, pragmatiques et couvrent des sujets aussi prioritaires que les nouvelles technologies, la gestion, le management ou les langues étrangères. Que ce soit en début d’activité ou lorsqu’ils rencontrent des difficultés, l’AGEFICE peut ainsi participer à la pérennité des entreprises et à prévenir les dépôts de bilan et les liquidations, trop nombreux en France.

L’AGEFICE a créé des outils (diagnostic des performances et mallette du dirigeant) qui permettent au chef d’entreprise d’évaluer les connaissances qu’il doit compléter ou renforcer, selon ses projets, au travers de formations spécifiquement adaptées. Le conseil d’administration, composé majoritairement d’entrepreneurs, assure l’adéquation entre les ressources de l’AGEFICE et les critères de financement annuellement validés. Cette année, en contrepartie d’une contribution moyenne de l’ordre de 98 euros, un chef d’entreprise peut voir ses formations financées à hauteur de 1 200, 2 000, 3 000 euros suivant les dispositifs mobilisés. Actuellement, de nouvelles façons de se former se développent. C’est le cas des formations à distance, qui peuvent être complétées par des rencontres en présentiel. Ces solutions sont de nouvelles alternatives pour assurer la montée en compétences des chefs d’entreprise.

Source : Interview La Tribune

Publication le 18 décembre 2018

Formation des travailleurs indépendants : l’Agefice s’inquiète des risques liés au projet de loi “avenir professionnel”

Formation des travailleurs indépendants : l’Agefice s’inquiète des risques liés au projet de loi “avenir professionnel”

Le projet de loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel” prévoit qu’une part de la contribution des non-salariés destinée à leur formation sera orientée vers France compétences pour financer le CPF et le CEP. Un choix qui inquiète l’Agefice tant pour ce qui concerne son impact sur ses capacités à accompagner la formation des chefs d’entreprises et autoentrepreneurs, qu’au sujet de l’impact qu’il pourrait avoir sur la philosophie générale du nouveau CPF.

Jean-Marie Luttringer, expert en droit de la formation, publie une chronique intitulée « Quel CPF pour les travailleurs non-salariés ?

Jean-Marie Luttringer, expert en droit de la formation, publie une chronique intitulée « Quel CPF pour les travailleurs non-salariés ?

Le compte personnel de formation (CPF) est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante (diplôme, titre professionnel, etc.). Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (DIF) ; le futur CPF de transition professionnelle remplacera le congé individuel de formation (CIF).

A partir du 1er janvier 2019, les travailleurs indépendants non-salariés pourront mobiliser leurs droits CPF. Dès la monétisation de ces derniers, les chefs d’entreprise et leurs conjoints-collaborateurs bénéficieront de 500 € par an de droits CPF cumulables jusqu’à 5.000 €.

Ce « nouveau » droit sera financé par le transfert d’une partie des contributions actuellement versées par les indépendants au titre de la contribution à la formation professionnelle (CFP) vers la Caisse des dépôts et consignations et vers France Compétences, ce qui ne sera pas sans conséquences.

Monsieur Jean-Marie Luttringer, expert en droit de la formation, vient de publier une chronique intitulée « Quel CPF pour les travailleurs non-salariés ? »

>> Télécharger la Chronique

Dans le cadre du projet de loi pour « la liberté de choisir son avenir professionnel », l’AGEFICE donne la parole aux chefs d’entreprise et les invite à participer à une consultation nationale

Cliquez-ici pour relire la présentation de la consultation : merci par avance de vos réponses

Le compte personnel de formation (CPF) est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante (diplôme, titre professionnel, etc.). Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (DIF) ; le futur CPF de transition professionnelle remplacera le congé individuel de formation (CIF).

Le projet de loi “pour la liberté de choisir son avenir professionnel” prévoit qu’une part de la contribution des non-salariés destinée à leur formation serve à financer le CPF et le CEP. L’ouverture du compte personnel de formation (CPF) au bénéfice des travailleurs non-salariés sera ainsi financé par le transfert d’une partie des contributions actuellement versées par les indépendants au titre de la contribution à la formation professionnelle (CFP) vers la Caisse des dépôts et consignations et vers France compétences, ce qui ne sera pas sans conséquences.

Certaines dispositions du projet de loi « avenir professionnel » inquiètent l’ AGEFICE, qu’il s’agisse notamment de la manière dont est envisagée la mise en œuvre du CPF pour les indépendants, des conséquences de celle-ci sur la capacité des FAF à maintenir l’accompagnement à la formation des chefs d’entreprises et autoentrepreneurs, ou de son impact sur la philosophie générale du nouveau CPF. Sur ce sujet, nous relayons la dépêche qui vient d’être publiée par AEF info sous le titre “Formation des travailleurs indépendants : l’AGEFICE s’inquiète des risques liés au projet de loi “avenir professionnel”, qui revient sur les problématiques soulevées par la mise en œuvre d’un CPF (compte personnel de formation) universel étendu aux indépendants et les risques qu’elles représentent.

Pour comprendre les enjeux de cette réforme dans le cadre spécifique des droits à la formation des travailleurs indépendants, nous vous invitons à lire la très intéressante chronique que Jean-Marie LUTTRINGER, expert en droit de la formation, vient de publier sous l’intitulé « Quel CPF pour les travailleurs non-salariés ? ».

Enfin et parce vous êtes les premiers concernés par les conséquences que ces mesures pourraient avoir sur votre liberté de choisir les formations dont vous avez besoin et d’accéder aux fonds de la formation pour les financer, l’AGEFICE vous donne la parole et vous invite à participer à la consultation nationale en complétant le formulaire ci-dessous.

Nous vous remercions par avance de vos réponses.

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